Lecture du livre de Jeanne d'arc écrit par Henry Wallon (introduction ou première partie sans l'introduction)







"Pourquoi empêcher que cela soit tout un?"


Paroles de Sainte Jeanne d'arc
d'après l'oeuvre d'Henri Wallon


"Oui, non ; cela est, cela n'est pas"
"Je les ai vus des yeux de mon corps aussi bien que je vous vois, disait-elle à ses juges ; et lorsqu'ils s'en allaient de moi, je  pleurais, et j'aurais bien voulu qu'ils me prissent avec eux."
voix : "Tu ne peux plus durer où tu es"
"N'est-il pas dit, qu'une femme perdrait la France et qu'une jeune fille la relèverait ?"

"Mes voix , me le firent connaitre ;"
 et elle lui dit qu'elle venait de la part de son Seigneur, afin qu'il mandât au dauphin de bien se tenir et de ne point assigner bataille à ses ennemis, parce que le Seigneur lui donnerait secours avant le milieu du carême. Elle disait que le royaume n'appartenait pas au dauphin, mais à son seigneur ; mais que son Seigneur voulait que le dauphin devînt roi et qu'il eût ce royaume en commende ; qu'en dépit de ses ennemis il serait roi, et qu'elle-même le conduirait au sacre.

 -"Et quel est ton Seigneur? dit Robert.
- "Le Roi du ciel."
"Compère, si vous n'étiez Bourguignon, je vous dirais quelque chose."

le père : "Si je pensais que la chose advint, je vous dirais : Noyez-la, et si vous ne le faisiez, je la noierais moi-même".
"-Et quand j'aurais eu cent pères et cent mères et que j'eusse été fille de roi, je serais partie".
un témoin :  "-Elle y entendait, dit-il les messes du matin et y demeurait longtemps en prières, ou bien encore elle descendait dans la chapelle souterraine, et s'agenouillait devant l'image de Marie, le visage humblement prosterné ou levé vers le ciel."
jean de metz :  "-Ma mie, que faites-vous ici ? Faut-il que le roi soit chassé du royaume, et
que nous devenions Anglais ?"
 "-Je suis venue ici, à chambre de roi (dans une ville royale), parler à Robert de Baudricourt pour qu'il veuille mener ou faire mener au roi. Mais il ne prend souci ni de moi ni de mes paroles. Et pourtant, avant le milieu du carême, il faut  que je sois devers le roi, quand je devrais user mes jambes jusqu'aux genoux ; car nul au monde, ni ducs, ni fille du roi d'Écosse, ni aucun autre ne peut recouvrer le royaume de France ; et il n'y a point de secours que de moi : et certes, j'aimerais bien mieux filer auprès de ma pauvre mère, car ce n'est point mon état ; mais il faut que j'aille et que je le fasse.
- Qui est votre Seigneur ? dit Jean
- C'est Dieu"
"-Plutôt maintenant que demain, plutôt demain qu'après,"
"-En nom Dieu (au nom de Dieu : c'est sa manière d'affirmer depuis le commencement de sa mission), en nom Dieu, vous mettez (tardez) trop à m'envoyer : car aujourd'huy le gentil (noble) dauphin a eu assez près d'Orléans un bien grand dommage ; et sera il taillé (il est en péril) encore de l'avoir plus grand, si ne m'envoyez bientôt vers lui."

"-C'est pour cela, disait-elle, que je suis née."
baudricourt lui donna à elle une épée:  "-Allez donc, allez, et advienne que pourra !"

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"-Si nous pouvions entendre la messe, leur disait-elle, nous ferions bien."

"-Dieu vous donne bonne vie, gentil roi !"
 "-En nom Dieu, gentil prince, vous l'êtes, et non un autre."
"- Dieu  m'envoye pour vous aider et secourir" ; elle demandait "-qu'il lui baillât gens"

Elle ajoutait "-que c'estoit le plaisir de Dieu que ses ennemis les Anglois s'en allassent en leur pays ; que le royaume lui devoit demeurer, et que s'ils ne s'en alloient, il leur mescherroit (arriverait malheur)."
"-Soyez le trèsbien venu : plus il y en aura ensemble du sang royal de France, mieux en sera-t-il."

(Dieu m'envoye afin)
"-de donner son royaume au Roi des cieux, et que le Roi des cieux, après cette donation, ferait pour lui comme pour ses prédécesseurs, et le rétablirait dans son ancien état."

"-Ah , tu le renies, et tu es si près de ta mort !"

 "-Gentil dauphin, pourquoi ne me croyait vous ? Je vous dis que Dieu a pitié de vous, de votre royaume et de votre peuple : car saint Louis et Charlemagne sont à genoux devant lui, en faisant prière pour vous ; et je vous dirai, s'il vous plait, telle chose, qu'elle vous donnera à connoitre que me devez croire."

"une chose de grande conséquence qu'il avoit faite bien secrète ; dont il fut fort ébahi : car il n'y avoit personne qui pût le savoir que Dieu et  lui".

"Ce qu'elle a dit, nul ne le sait, écrit Alain Chartier peu de mois après (juillet 1429), mais il est bien manifeste qu'il en a été tout rayonnant de joie ; comme à une  révélation de l'Esprit Saint". (10)

disant:  "je ne pense pas que personne ait été alors avec le roi, quoiqu'il y eût bien des gens assez près"

"Je te dis de la part de Messire que tu est vray héritier de France et fils du roy."
"JE TE DIS (jamais Jeanne n'a parlé au roi de la sorte : c'est quelque chose de supérieur qui parle par sa bouche), JE TE DIS DE LA PART DE MESSIRE QUE TU ES VRAI HÉRITIER DE FRANCE ET FILS DU ROY." (11)

 "En nom Dieu, je sais que j'y aurai bien à faire : mais Messire m'aidera. Or allons de par Dieu"
"En nom Dieu, reprit Jeanne, les gens d'armes batailleront, et Dieu donnera victoire."
"Meilleure que la vôtre," "Mieux que vous,"
"En nom Dieu, répliqua Jeanne, je ne suis pas venue à Poitiers pour faire signes ; mais menez-moi à Orléans, et je vous montrerai les signes pour quoi je suis envoyée. Qu'on me donne si peu de gens qu'on voudra, j'irai à Orléans."
"qu'elle voudroit bien avoir plusieurs hommes d'aussi bonne volonté."
"Je crois bien, dit-elle, que vous êtes venu pour m'interroger : je ne sais ni A ni B ; mais je viens de la part du Roi des cieux pour faire lever le siège d'Orléans, et mener le roi à Reims, afin qu'il y soit couronné et sacré."
 "Avez-vous du papier, de l'encre ? Écrivez ce que je vous dirai" "Vous, Suffort, Classidas et La Poule, je vous somme par le Roi des cieux, que vous en alliez en Angleterre..."
 "Il y a ès livres de Notre-Seigneur plus que ès vôtres."

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"Au duc de Bethfort, soi disant régent le royaume de France ou à ses lieutenans estans devant la ville d'Orliens. (2)"
"Jhesus Maria.
   Roi d'Angleterre, et vous duc de Bethfort qui vous dites régent le royaume de France ; Guillaume Lapoule (Pole), comte de Suffort (Suffolk), Jehan sire de Thalebot (Talbot), et vous, Thomas, sire d'Escalles (Scales), qui vous dites lieutenans dudit de Bethfort, faites raison au Roi du ciel de son sang royal ; rendez à la Pucelle cy envoyée de par Dieu le Roi du ciel, les clefs de toutes les bonnes villes que vous avez prises et violées en France. Elle est venue de par Dieu le Roi du ciel, pour réclamer le sang royal ; elle est toute preste de faire paix, si vous lui voulez faire raison, par ainsi que France vous mettez sur (rendez) et paiez de ce que l'avez tenue. Entre vous, archers, compagnons de guerre gentils, et autres qui estes devant la bonne ville d'Orliens, allez-vous-en, de par Dieu, en vos pays ; et si ainsi ne le faites, attendez les nouvelles de la Pucelle qui vous ira voir brièvement à vostre bien grand dommage. Roi d'Angleterre, si ainsi ne le faites, je suis chef de guerre, et en quelque lieu que j'attaindrai vos gens en France, je les en ferai aller, veuillent ou non veuillent ; et s'ils ne veulent obéir, je les ferai tous mourir, et s'ils veulent obéir, je les prendrai à merci. Je suis cy venue de par Dieu, le Roi du ciel, corps pour corps, pour vous bouter hors de toute France, encontre tous ceux qui voudroient porter trahison, malengin ni dommage au royaume de France. Et n'ayez point en vostre opinion, que vous ne tiendrez mie (que vous tiendrez jamais) le royaume de France de Dieu, le Roi du ciel, fils de sainte Marie, ains (mais) le tiendra le roi Charles, vrai héritier ; car Dieu, le Roi du ciel, le veut ainsi, et lui est révélé par la Pucelle : lequel entrera à Paris à bonne compagnie. Si vous ne voulez croire les nouvelles de par Dieu de la Pucelle, en quelque lieu que nous vous trouverons, nous ferrons (férirons, frapperons dedans à horions, et si (ainsi) ferons un si gros hahaye, que encore a mil années (il y a mille ans) que en France ne fut fait si grand, si vous ne faites raison. Et croyez fermement que le Roi du ciel trouvera (ou envoiera) plus de force à la Pucelle que vous ne lui sauriez mener de tous assauts, à elle et à ses bonnes gens d'armes ; et adonc verront lesquels auront meilleur droit, de Dieu du ciel ou de vous. Duc de Bethfort, la Pucelle vous prie et vous requiert que vous ne vous faites pas destruire. Si vous faites raison, encore pourrez venir en sa compagnie l'où que les François feront le plus beau fait qui oncques fut fait pour la chrestienté. Et faites réponse en la cité d'Orliens, si voulez faire paix ; et si ainsi ne le faites, de vos bien grands dommages vous souvienne brièvement."
"Escrit le mardi de la semaine sainte."
  "De par la Pucelle."

--- ORLEANS

"Etes-vous le bâtard d'Orléans ?"
"Est-ce vous, reprit-elle, sans autrement répondre au compliment, qui avez donné le conseil de me faire venir ici par ce côté de la rivière, et non pas directement où étaient Talbot et les Anglais ?"
"En nom Dieu, "(s'écria Jeanne)," le conseil de Messire (Dieu) est plus sûr et plus sage que le vôtre. Vous m'avez cuidé (pensé) décevoir et vous vous êtes déçus vous-mêmes, car je vous amène le meilleur secours que eut oncques chevalier, ville ou cité ; et c'est le plaisir de Dieu et le secours du Roi des cieux ; non mie pour l'amour de moi, mais il procède purement de Dieu. Lequel, à la requête de saint Louis et saint Charles le Grand, a eu pitié de la ville d'Orléans, et n'a pas voulu souffrir que les ennemis eussent le corps du duc d'Orléans et sa ville"


"En leur compagnie, je ne craindrais pas toute la puissance des Anglais"
"Messire m'a envoyée pour secourir la bonne ville d'Orléans."

 "Il n'est rien d'impossible à la puissance de Dieu."

"Bastard, Bastard, (s'écria-t-elle dans une saillie de joie), en nom Dieu, je te commande que tantôt (aussitôt) que tu sauras la venue dudit Falstolf, tu me le fasses savoir : car s'il passe sans que je le sache, je te promets que je te ferai ôter la tête."

"En nom Dieu, mon conseil m'a dit que j'aille contre les Anglois ; mais je ne sais si je dois aller il leurs bastilles ou contre Falstolf qui les doit ravitailler."

 "Ah! sanglant garçon, s'écrie-t-elle, vous ne me disiez pas que le sang de France-fut répandu. Allez querir mon cheval."

"Jamais, dit-elle, je n'ai vu sang de François que les cheveux ne me levassent en sur (sur la tête)."

"A vous, hommes d'Angleterre, qui n'avez aucun droit en ce royaume de France, le Roi du ciel ordonne et mande par moi que vous laissiez vos bastilles et vous en alliez en votre pays, ou sinon je vous ferai un tél hahu (ou hahaye) qu'il en sera perpétuelle mémoire. Voilà ce que je vous écris pour la troisième et dernière fois, et je ne vous écrirai pas davantage.
JHESUS MARIA, Jeanne la Pucelle."

"Je vous aurois envoyé mes lettres plus honorablement, mais vous me retenez mes hérauts. Vous m'avez retenu mon héraut Guyenne. Renvoyez-le-moi et je vous renverrai quelques-uns de vos gens pris dans la bastille Saint-Loup ; car ils ne sont pas tous morts."

"Lisez, ce sont nouvelles."
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"Dites ce que tous avez conclu et appointé. Je cèlerois bien plus grande chose."

"Vous avez été en votre conseil, et j'ai été au mien, et croyez que le conseil de Dieu s'accomplira et tiendra ferme, et que cet autre conseil périra ;"
"Levez-vous demain de grand matin, dit-elle, et vous ferez plus qu'aujourd'hui. Tenez-vous toujours auprès de moi; car demain j'aurai beaucoup à faire, et plus que je n'ai jamais eu : demain le sang coulera de mon corps au-dessus du sein ."

"Vous êtes un méchant homme ; et qu'il vous plaise ou non, les gens d'armes viendront et gagneront comme ils ont gagné."

« Ne vous doubtez (ne craignez pas), la place est vôtre."

"J'aimerais mieux mourir que de rien faire que je susse être péché ou contre la volonté de Dieu"

"En nom Dieu , vous entrerez bien brief (bientôt) dedans, n'ayez doute, et les Anglois n'auront plus de force sur vous. C'est pourquoi reposez-vous un peu, buvez et mangez."

"Maintenant, retournez de par Dieu à l'assaut de rechef : car sans nulle faute, les Anglois n'auront plus la force de se défendre, et seront prises leurs Tournelles et leurs boulevards."

"Donnez-vous garde (regardez) quand la queue de mon étendard touchera contre le boulevard."

"Tout est vôtre et y entrez ."

un contemporain : " Et oncques,on ne vit grouée d'oisillons eux parquer sur un buisson comme chacun monta contre ledit boulevard. »
 "Glacidas ! Glacidas ! criait-elle à leur chef, rends-ti, rends-ti (rends-toi) au Roi du ciel. Tu m'as appelée p.... ; j'ai grand'pitié de vos âmes !"

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"Or, regardez,  si les Anglois ont le visage tourné devers vous ou le dos. »
« En nom Dieu, reprit-elle, ils s'en vont, laissez-les aller ; il ne plaît pas à Messire qu'on les combatte aujourd'hui: vous les aurez une autre fois."

les voix : "Fille Dé (de Dieu), va, va, va, je serai à ton aide, va !"
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"qu'elle ne durera guère plus d'un an, qu'on songe à bien besogner cette année :"

"Gentil Dauphin,  ne tenez plus tant et de si longs conseils, mais venez au plus tôt à Reims pour recevoir votre digne couronne."
"Oui,  je suis fort aiguillonnée touchant cette chose".
"Je conçois bien,  ce que vous voulez savoir, et vous le dirai volontiers."

 "Menez-le à la croix,"
"Vous, les prêtres et gens d'Église, faites procession et prières à Dieu."
"Tirez avant, tirez avant,"

"Si je n'en étais sûre, j'aimerais mieux garder les brebis que de m'exposer à tant de périls" .

"Avant, gentil duc, à l'assaut !"
"Ne doutez point, c'est l'heure quand il plaît à Dieu; il faut besogner quand Dieu veut. Travaillez, et Dieu travaillera." "Ah ! gentil duc, as-tu peur ? Ne sais-tu pas que j'ai promis à ta femme de te ramener sain et sauf? »
"Ne craignez point, madame, je vous le rendrai sain et sauf, et en tel point qu'il est ou mieux encore ."
 "Amis, amis, sus! sus! notre Sire a condamné les Anglais. Ils sont nôtres à cette heure. Ayez bon courage !"

"Je veux demain, après-midi, aller voir ceux de Meun ; faites que la compagnie soit prête à partir à cette heure. »

 "Avez-vous de bons éperons ?"
"Nenni, en nom Dieu, dit Jeanne, ce seront les Anglois ; ils seront déconfits, et vous aurez besoin des éperons pour les suivre."

"Ah! beau connétable, vous n'êtes pas venu de par moi, mais, puisque vous êtes venu, vous serez bien venu."
"En nom Dieu, dit Jeanne, il les faut combattre ; quand ils seroient pendus aux nues, nous les aurons, parce que Dieu nous les envoie pour que nous les châtiions."
"Le gentil roi,  aura aujourd'hui la plus grant victoire qu'il eut pièça (de longtemps). Et m'a dit mon conseil qu'ils sont tous nôtres ."

« Approchez hardiment,, je ne m'envolerai pas. »
"Me croirez-vous? " 
"Gentil roi de France, si vous voulez cy demeurer devant votre ville de Troyes, elle sera en votre obéissance dedans (avant) deux jours, soit par force ou par amour; et n'en faites nul doute."
« A l'assaut ! »

« Gentil roi, ores est exécuté le plaisir de Dieu, qui vouloit que vinssiez à Reims recevoir votre digne sacre, en montrant que vous êtes vrai roi et celui auquel le royaume doit appartenir. »

« Messire a un livre où nul clerc n'a jamais lu, si parfait qu'il soit en cléricature. »

« Ah! maître, osez-vous bien renier notre Sire et notre Maître ? En nom Dieu, vous vous en dédirez avant que je parte d'ici. »

« En vérité, je ne m'en saurais garder, si Dieu ne m'en gardait lui-même .»

----------------------Paris

« Voilà un bon peuple, et je n'ai jamais vu peuple qui se réjouît tant de l'arrivée d'un si noble prince. Et puissé-je être assez heureuse pour finir mes jours et être inhumée en cette terre !"

« Où il plaira à Dieu, car je ne suis assurée ni du temps, ni du lieu, plus que vous-même. Et que je voudrais qu'il plût à Dieu, mon créateur, que je m'en retournasse maintenant, quittant les armes, et que je revinsse servir mon père et ma mère à garder leurs troupeaux avec ma soeur et mes frères, qui seraient bien aises de me voir ! »

« J'ai accompli ce que Messire m'avait commandé, qui était de lever le siége d'Orléans et faire sacrer le gentil roi. Je voudrais bien qu'il voulût me faire ramener auprès mes père et mère ...»
« Et pourtant j'aimerois bien mieux filer auprès de ma pauvre mère; car ce n'est pas mon état : mais il faut que j'aille et que je le fasse, parce que Messire veut que je fasse ainsi . »
« Je suis cy venue de par Dieu, le Roi du ciel, corps pour corps pour vous bouter hors de toute France. »

"si monseigneur le duc de Bourgogne et les autres sujets du royaume ne venoient en obéissance, le roi les y feroit venir par force. "
 « Quand j'aurai fait ce pour quoi je suis envoyée de par Dieu, je prendrai habit de femme. »
« j' aurais pris en-deçà de la mer assez d'Anglais pour le ravoir (par échange), et si je n'en eût pris assez, j'eût passé la mer pour l'aller chercher en Angleterre par force »
"et ne sais, si je les tiendrai, mais si je les tiens, ce sera seulement pour garder l'honneur du roi. »

« Mon beau duc, faites appareiller vos gens et ceux des autres capitaines ; je veux aller voir Paris de plus près que je ne l'ai vu .»

« Aux fagots et aux claies, tout le monde, afin de faire le pont ! »

« Touchez-les vous-mêmes, (en riant), ils seront tout aussi bons . »
« qu'il me semble qu'on n'y trouvera point de paix, si ce n'est par le bout de la lance . »

« Sachez,, que vous n'aurez pas de siége si je les puis rencontrer; et si je ne les rencontre et qu'ils viennent vers vous, fermez vos portes, j'y serai et je leur ferai chausser leurs éperons en telle hâte qu'ils ne sauront par où les prendre. »

 "Si vous prie et requiers, très-chers amis,, que vous gardiez bien ladite bonne cité pour le roi, et que vous fassiez bon guet. Vous orrez (oirez), bientôt de mes bonnes nouvelles plus à plein. Autre chose quant à présent ne vous rescris, fors que toute Bretagne est françoise, et doit le duc envoyer au roi trois mille combattants payés pour deux mois. A Dieu vous command (recommande) qui soit garde de vous. Écrit à Sully, le 28e de mars. »

« Taisez-vous, ; il ne tiendra qu'à vous qu'ils ne soient déconfits. Ne pensez que de férir sur eux.

"J'ai juré et baillé ma foi à un autre qu'à vous, et je lui en tiendrai mon serment. »»
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-------Jeanne d'arc est alors capturée à Compiègne par trahison, puis menée à Rouen.

-------recueil de paroles fait d'après le jeanne d'arc d'Henri Wallon. (1879)